Archives de catégorie : Festival

17 avril 2019 : Le séminaire des études mongoles & sibériennes – CEMS, Paris

La prochaine séance de notre séminaire se tiendra le mercredi 17 avril 2019
au Centre d’Études Mongoles et Sibériennes
de 14 à 16h
54 boulevard Raspail
Salle P1-01/B1-10, 1er étage.

Nous aurons le plaisir d’écouter Grégory Delaplace (maître de conférences à l’Université Paris Nanterre, et co-organisateur du séminaire), qui nous présentera une conférence intitulée « L’inquiétude d’être nomade » :

À partir d’une recontextualisation historique des débats qui entourent à l’heure actuelle les cimetières et la place des morts à Ulaanbaatar, il s’agira dans cette communication d’illustrer l’étonnante plasticité des rituels funéraires mongols. Enterrer, déposer à même le sol (avec un traitement secondaire des ossements ou non), incinérer… aucun mode de traitement du cadavre ne semble a priori exclu du répertoire mongol. Je tenterai pourtant de montrer deux choses : d’une part qu’il semble exister un certain air de famille entre les différentes manières de placer un mort en Mongolie et d’autre part que cette variabilité des déclinaisons possibles du funéraire en Mongolie est l’indice d’un certain rapport aux lieux, empreint d’une certaine inquiétude. Il s’agira ainsi de se demander dans quelle mesure, et à quelles conditions, cette préoccupation pour l’habitation des lieux pourrait permettre de proposer une définition du nomadisme qui ne fasse pas du pastoralisme mobile sa caractéristique exclusive.

Nous espérons vous retrouver nombreux !
Isabelle Charleux, Grégory Delaplace, Sandrine Ruhlmann et Virginie Vaté


Vidéo du colloque “Points of transition: Ovoo and the ritual remaking of religious, ecological, and historical politics in Inner Asia” (UC Berkeley, California, 22 février 2019)

Panel 1: OVOO DIVERSITY

Introduction

Aurore DUMONT (Academia Sinica) « Community, Faith, and Politics: The Ovoo Cairns and Rituals of the Shinehen Buryats Throughout the 20th Century »

Kip Grosvenor Hutchins (University of Wisconsin-Madison) « With Each Pass, Another Stone: Ovoo at the Heart of Heritage, Environment, and Conflict »

Bernard CHARLIER (Université Catholique de Louvain)

« From Attachment to Detachment: Praying at the Ovoo and Finding One’s Place Far from the Homeland »

Bolor Crystal LKHAAJAV (University of San Francisco)

« Dilemma of the Sacred Lands: The Ovoo and Its Environment »

Sam BASS (Indiana University) « “They call out to their dead devils!” The Erküd and the Rejection of Communal Rituals in a Mongolian Banner »

Panel 2: OVOO HISTORIES

Introduction

 Isabelle CHARLEUX (National Centre for Scientific Research) « Ovoos on Qing Dynasty Mongol Banner Maps (Late 19th‐Early 20th century)

Anne-Sophie PRATTE (Harvard University) « Mapping Ovoos and Making Boundaries in 19th-Century Khalkha Mongolia »

Sangseraima Ujeed (UC Santa Barbara) « Buddhist Origins of Ovoo Phenomena »

Brian BAUMANN (UC Berkeley) « Rock-Pile Genius) »

Devon Margaret Dear (Harvard University) « Ovoos on the Border Between the Qing and Russian Empires »

Panel 3: OVOO PROCESSES

Introduction

Marissa SMITH (De Anza College) « Ovoos and Ovoo Practices of Erdenet Miners: Ethics of Belonging and Generation »

Gaëlle LACAZE (Sorbonne Université) « Ovoo Worship in Mine-golia »

Jessica MADISON (PÍSKATÁ, UC Santa Cruz) « “You Dream of the Mountain and the Mountain Dreams of You”: Mongolian Geo-Ethics and the Poetic Life of Altan Ovoo The Center May Not Hold: Sacrifice, Love, and Uncertainty at Altan Ovoo’s National Takhilga »

Gregory DELAPLACE (Université Paris-Nanterre)

« Being Skilled: The Virtue of Accurately Composing with the Heterogeneity of the Cosmos in Mongolia »

Laurent LEGRAIN (Université de Toulouse)

Rebecca WATTERS (The Wolverine Foundation) « Ovoo and Human-Nature Interaction »

19 mars 2019 : conférence “Horse Riding, Horse Herding, and The Origins of Mobile Pastoralism in Ancient Mongolia” – Paris, MNHN

Dans le cadre des rencontres de l’équipe SAPOA (Sociétés, Animaux, Plantes en Orient et Afrique) de l’UMR 7209, nous avons le plaisir d’accueillir Dr. William Taylor (Max Planck Institute for the Science of Human History, Allemagne) pour une conférence intitulée :

Horse Riding, Horse Herding, and The Origins of Mobile Pastoralism in Ancient Mongolia

 Abstract: The grassy steppes of Mongolia eastern Eurasia are famously known for their skillful use of horses in combat, which powered the Eurasian conquests of the Mongol Empire and other nomadic polities. Recent archaezoological research using horse remains from Late Bronze Age ritual deposits suggests that the innovation of sophisticated horse riding caused dramatic changes to the ecology of herding life in Mongolia during the late second millennium BCE. With horse riding, early pastoralists were able to move further and faster, exploit drier areas, herd different kinds of animals in larger numbers, and keep horses in greater numbers for both meat and milk. Innovations in animal care and veterinary dentistry by these early pastoralists may have enabled more sophisticated control during transport. These results suggest a tight causal link between herding ecology and the emergence of sophisticated horsemanship, which may help explain other social transformations across the Old and New Worlds in prehistory.

La conférence aura lieu le mardi 19 mars 
au Muséum national d’Histoire naturelle
dans le petit amphithéâtre d’entomologie
de 13h30 à 15h30

Allez-y nombreux!

À partir du 23 novembre 2019 : Les étoiles du Cirque de Mongolie – Nomade, Paris, puis en tournée

Le Cirque de Mongolie est à l’image de son peuple : singulier, indépendant et héritier d’une tradition séculaire. Un peuple nomade, habitué à parcourir l’immensité de son territoire pour y inscrire son histoire.

En soirée, aux alentours de la mi-novembre 2019, un campement nomade s’installera sur la piste du Cirque Phénix. Sous vos yeux sera bâtie une yourte et alors que le feu sera attisé, les musiciens feront résonner les premières notes qui accompagneront les acrobates prodiges.

Nous vous convions à un voyage en Mongolie. Situé au sud de la Russie et au nord de la Chine, le Cirque de Mongolie a su, en dépit de l’influence forte de ses voisins,  se forger une place à part entière pour proposer un cirque inédit.

L’idée est de vous inviter à un rendez-vous avec 50 nomades, acrobates, équilibristes,  contorsionnistes, clowns, voltigeurs, jongleurs, musiciens, danseurs et chanteurs. Parés de leurs étoffes étincelantes, ils raconteront leur voyage aux plus jeunes d’entre vous, ponctuant leur récit de prouesses extraordinaires, jusque-là jamais vues dans un cirque occidental.

Embarquez avec nous, en famille, entre amis ou avec vos collègues. Laissez-vous guider dans cette aventure conçue pour toutes les générations de spectateurs. Dépaysement garanti quel que soit votre âge. C’est la promesse que nous vous faisons.

37, avenue des Ternes ∙ 75017 Paris
01 45 72 10 00
com@cirquephenix.com


7 & 8 mars 2019 : Colloque “Distance and speed”, G. Delaplace & C. Humphrey – Paris, Musée du quai Branly

Grégory Delaplace et Caroline Humphrey vous convient au colloque qu’ils organisent, “Distance and speed. Rethinking the imaginative potential of space and velocity in Inner Asia”, au musée du quai Branly :
7 & 8 mars 2019
de 9h30 à 18h30
dans la Salle de cinéma

This conference proposes to examine how distances and speeds of humans and non-humans are engaged together in Inner Asia. People whose ways of life depends on mobility, such as herders, hunters and traders, have their own means of estimating temporal – spatial processes and they have to operate by coordinating their own velocities with those of others. Their imagination does not stop at the practical and observable, but constantly reaches out to conceive of other potential velocities. Changing technologies, from railways to satellite dishes to mobile phones, insert new speeds and spatialities; but how these innovations relate to existing cosmologies (religious and political) has till now been little studied. On the one hand, the land in its existence in itself is always ‘beyond’ us, and its entities, such as mountains, lakes or whole regions, have their own spirit- masters. With desertification, certain areas of Inner Asia have become uninhabitable by herders, so some portions of land are abandoned to land masters, and with increased separation from them comes an increased sense of their presence as dangerous, which is a disruption of one fundamental ‘distance relationship’ constitutive of what could be called the right way of dwelling in Inner Asia. On the other hand, the peoples of this region have long engaged in complex relations with abstract political entities (‘modernity’, ‘progress’, the state, the nation, the homeland), and these too involve conceptualizing distance, closeness and speed. 

Pour en savoir plus

Scientific committee: Grégory Delaplace (Université Paris Nanterre) & Caroline Humphrey (University of Cambridge)

6 mars 2019 : Le séminaire des études mongoles & sibériennes – CEMS, Paris

La prochaine séance de notre séminaire se tiendra le mercredi 6 mars 2019
au Centre d’Études Mongoles et Sibériennes de 15 à 17h
54 boulevard Raspail
Salle P1-01/B1-10, 1er étage.

Nous aurons le plaisir d’écouter Lars Højer (Université de Copenhague), qui nous présentera une conférence intitulée « Hustling and conversion ».

Lars Højer est l’un des représentants de la prolifique école des anthropologues mongolistes danois, qui ont commencé leur travail de terrain ethnographique dans cette période étrange et mouvementée de « transition postsocialiste » en Mongolie, au milieu des années 1990. Le livre qu’il s’apprête à publier en collaboration avec Morten Axel Pedersen, Urban hunters, à paraître chez Yale University Press, et dont cette conférence fera état, s’annonce d’ores et déjà comme un classique du domaine.

Résumé :
This paper presents the stories of Hulan and Ariunaa: two women from Ulaanbaatar who exemplifies two virtually opposite ways of responding to and dealing with the postsocialist world of radical transition. The quintessential “urban hunter”, Hulan, constantly explores (and annihilates) new relations and possibilities. As an inherently erratic hunter of quick profit, she is repulsed by ordinary salaried and contracted jobs in which the almost erotic thrills, excitements and surprises of urban hunting are totally absent. She, like many others from her generation, is steering a capricious course whereby the whole trick is to know one’s “size” in order to optimally balance the tightrope of transition. Ariunaa, on the other hand, is fundamentally averse to performing this balancing act and to the entire life and world that comes with it. Accordingly, for her the only solution is to detach herself from transition altogether—from changers, hustlers, shamans and troublesome relations more generally—in the hope of carving out an insular social and existential space that is clinically detached from, and thus unaffected (and uninfested) by the always changing realities and potentialities of the postsocialist city. Far from fearlessly taking a dive into the violently shifting seas of transition like the extrovert Hulan, Ariunaa opts for a more introverted religiosity capable of keeping impinging networks of human and nonhuman “evil” at bay through a commitment to a single Christian God.

Nous attirons votre attention sur l’horaire modifié du séminaire: pour permettre à Lars d’arriver depuis l’aéroport, la séance commencera exceptionnellement à 15h.

En espérant vous voir nombreux pour ce bel événement!
Isabelle Charleux, Grégory Delaplace, Sandrine Ruhlmann et Virginie Vaté

13 février 2019 : Le séminaire des études mongoles & sibériennes – CEMS, Paris

La prochaine  séance de notre séminaire se tiendra le mercredi 13 février 2019
au Centre d’Études Mongoles & Sibériennes de 14h à 16h
54 boulevard Raspail
Salle P1-01/B1-10, 1er étage.

Nous aurons le plaisir d’écouter Charlotte Marchina (INALCO) & Antoine Zazzo (CNRS, Muséum National d’Histoire Naturelle) :
« Suivre des éleveurs à la trace : bilan et perspectives d’une étude du nomadisme en Mongolie à l’aide des Systèmes d’information géographique (SIG) »

Dans un environnement non clôturé, où les éleveurs pratiquent un élevage nomade multispécifique, l’emploi de traceurs GPS est le seul moyen de cartographier avec précision les déplacements quotidiens et saisonniers des éleveurs mongols et de leurs animaux. Les données géolocalisées permettent de mieux comprendre l’occupation de l’espace, partagé non seulement entre éleveurs voisins mais encore plusieurs espèces animales. Cette présentation retracera l’histoire de notre utilisation de ce dispositif, encore peu utilisé dans nos disciplines (anthropologie et géochimie), du bricolage avec du matériel amateur à ses débuts au déploiement de matériel professionnel aujourd’hui, qui nous permet de suivre des mouvements animaux quotidiens sur plusieurs années consécutives. Grâce à une collaboration entre anthropologie, archéologie et géochimie, notre objectif est de mettre au jour les dynamiques de la mobilité pastorale dans une perspective diachronique, de l’âge du bronze à nos jours.

Au plaisir de vous recevoir nombreux,
Isabelle Charleux, Grégory Delaplace, Sandrine Ruhlmann et Virginie Vaté

27 février 2019 : Premier Amour, film yakoute de Stephan Burnashev

PREMIER AMOUR
Un film du réalisateur yakoute Stepan Burnashev
Sortie en salles le mercredi 27 février 2019

Volodia, éleveur de chevaux, monte à la capitale pour s’acheter un fusil de chasse. Il manque de se faire écraser par la voiture d’une femme d’affaire. Tous les deux ne mettent pas longtemps à reconnaître en l’autre son premier amour. 

Venez à l’avant-première, le mardi 21 février 2019 à 20h
Au cinéma Le trois luxembourg
67 rue Monsieur le Prince – 75006 Paris

Il est préférable de réserver

Bande-annonce

Venez nombreux,
Émilie Maj

22 février 2019 : Colloque “Points of transition: Ovoo and the ritual remaking of religious, ecological, and historical politics in Inner Asia – UC Berkeley (Californie)

Le colloque “Points of Transition: Ovoo and the Ritual Remaking of Religious, Ecological, and Historical Politics in Inner Asia”, co-organisé par  Isabelle Charleux (GSRL), Marissa Smith (UC Berkeley) et Jake Dalton (UC Berkeley), se tiendra le 22 février 2019 à UC Berkeley, Californie.

Ubiquitous on the landscape of contemporary Mongolia, Buryatia, Inner Mongolia, and Eastern Tibet/Qinghai, structures of stones or trees covered with scarves, skulls, steering wheel covers, and a staggering array of other objects known as ovoo have long marked sites where ritual, though often highly spontaneous, practices invoke the presence of immanent relations. Built and maintained by various publics, gatherings at ovoo have over past centuries been major sites of political action, where the identities of and relationships between more and less local shamans, lamas, imperial officials, businesspeople, bureaucrats, politicians, and nonhumans are narrated, contested, and re-defined.
While Mongolia struggles to assert itself on the world stage and lives of Mongolians are undergoing rapid change, the ovoos continue to represent not only a key aspect of traditional culture, but sites at the core of debates on development, ownership of land, mining industry, ecology, and the environment. This project brings together scholars from Northern California and from France to present research, develop new insights, and formulate research directions in the fields of anthropology, art history, East Asian Studies, and religion pertaining to political ritual in Inner Asia.

Le colloque est financé grâce au programme de recherche « France Berkeley Fund Application 2018 »

Programme

15 février 2019 : Appel à contribution pour le 19è workshop “Arctic” – Université de Tartu (Estonie)

CALL FOR PAPERS: ANIMALS OF THE ARCTIC: FROM SYMBIOSIS TO SYMBOLS 

The 9th Arctic Workshop of the University of Tartu, Estonia), 24–25 May 2019

The Arctic is a region that is commonly associated with animals. It is typical for people in the south to imagine (sub)arctic inhabitants living together with polar bears and reindeer (if not with penguins). Indeed, for thousands of years, human life in the boreal regions has been dependent on animals, probably more than anywhere else in the world. As a result, human-animal relations vary from domestication to avoidance, from socialization to demonization, and from symbolization to ignoring. 

In the next Arctic Workshop, we propose discussing these different qualities of human-animal relationship through the notions of symbiosis and symbolic value. In biology, symbiosis (from the Greek “living together”) refers to the interaction between two organisms that are in a mutualistic, commensalistic or parasitic relationship. We believe these different aspects deserve a closer look as heuristic conceptual tools for social scientists when discussing domestication, consumption, cohabitation, transportation, diseases, and pet ownership in the Arctic. How do people imagine their relationship with animals? In which situations are these seen as mutually beneficial or parasitic? How are these relationships represented through symbolic means?

Many Arctic regions have animals on their coat of arms. However, as most people now live in settlements, they have rarely seen these animals in person. What is their relationship with Arctic animals in these urban islands in the North? This also increasingly applies to the descendants of indigenous pastoral nomads and hunters, where once mobile families have given up their traditional livelihoods in the Artic regions. In these changing settings, what is the animals’ economic or spiritual value (as transport animals, sources of fur, companionship, hunting game, means of sacrifice, tourist attractions, accumulation of wealth, etc.)? What is the symbolic value of animals which once were present and are now represented by folklore dance groups or indigenous artists as a genuine part of their indigenous culture? What is the role of familiar human companions such as dogs in the changing patterns of northern livelihoods? How is the food of indigenous communities (reindeer, whales, bears, birds, fish, etc.) valued and used in the transformed social, legal and environmental contexts? 

We wish to address these and similar questions in the workshop in Tartu.

This workshop will focus on different aspects and interpretations of the human-animal relationship in the Arctic. Our goal is to assemble a truly interdisciplinary collection of presentations that will focus on the cultural and social side of the topic, contributing to a better understanding of the economic, political or ecological aspects in general. Therefore, we encourage participation not only from anthropologists, but also from economists, political scientists, historians, human geographers, biologists and others. The informal nature of the workshop is suited for senior scholars discussing their research results and also for PhD students.

Please can you circulate the call for papers at your university/institution or to anyone who may be interested.

We kindly request that you send your abstracts (up to 300 words) to Aimar.Ventsel@ut.ee by the 15th of February 2019.

9 janvier 2019 : Le séminaire des études mongoles & sibériennes – CEMS, Paris

La prochaine séance de notre séminaire se tiendra le mercredi 9 janvier 2019 
au Centre d’Études Mongoles & Sibériennes de 14 à 16h
54 boulevard Raspail
Salle P1-01/B1-10, 1er étage.

Nous aurons le plaisir d’écouter Olivier Boucheron (École d’architecture de Paris–La Villette), sur « Ulaanbaatar, ethnographie d’une ville moderne » 

«  Les Mongol(e)s, en êtres libres, cultivent l’espace dans leurs enclos, comme d’autres cultivent la nature dans leur jardin. »
Le projet Ethnographie d’une ville moderne: Oulan-Bator, s’interroge tout d’abord sur une ville à l’histoire et à l’actualité méconnues mais singulières, notamment parce que cette ville est doublement héritière : héritière oublieuse de l’ancienne Urga et héritière pleinement consciente d’une ville planifiée selon les préceptes du rationalisme moderne. Cette recherche se base également sur un problème méthodologique de type anthropologique : comment peut-on faire aujourd’hui l’ethnographie d’une ville ? Est-il possible de renouer avec le genre monographique pour une compréhension de cette ville en particulier et des autres villes-métropoles contemporaines?

Venez nombreux !

Isabelle Charleux, Grégory Delaplace, Sandrine Ruhlmann & Virginie Vaté

21 janvier 2019 : Lettres des steppes – Théâtre 14, Paris

Nous vous convions aux
LETTRES DES STEPPES de Gombojav Mend-Ooyo
le lundi 21 janvier 2019 à 19h
au Théâtre 14
20 Avenue Marc Sangnier
75014 Paris

Deux hommes et une femme ouvrent tour à tour huit lettres qui leur sont destinées en provenance des lointaines steppes de Mongolie.
Les trois émissaires incarnent la parole nomade du poète mongol Mend-Ooyo à travers ses souvenirs, ses récits, ses réflexions et ses convictions. Au sein d’un espace-temps où plane l’esprit d’une terre ancestrale, ils tissent ainsi un lien privilégié avec tous ceux qui sont venus jusqu’à eux.
Parfois, la voix du poète s’élève dans sa langue natale et les sonorités des steppes mongoles se font entendre avec le craquement du feu dans la yourte, le hurlement du vent, les crissements des pas dans la neige, le bêlement des moutons, le cri de l’aigle, le galop des chevaux…

Mise en scène : Anne-Sylvie Meyza et Rodrigo Ramis
Traduction : Raphaël Blanchier
Création musicale et sonore : Benjamin Lauber
Avec : Romain Pompidou, Anne-Sylvie Meyza et Rodrigo Ramis

Entrée Gratuite dans la limite des places disponibles
Réservation indispensable à partir du 14  janvier 2019
au 01 45 45 49 77 de 14h à 18h du lundi au samedi.

10-14 décembre 2018 : Arctic week – Observatoire de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines

Alexandra Lavrillier et Jean-Michel Huctin, enseignants-chercheurs du laboratoire Cultures, Environnements, Arctique, Représentations, Climat (CEARC) et les étudiants du master Arctic Studies, vous convient à la conférence internationale  Arctic Week qui se tiendra à l’Observatoire de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines du 10 au 14 décembre.

Cette conférence sur les changements climatiques et environnementaux, changements globaux en Arctique réunira des chercheurs en sciences sociales, en sciences environnementales, experts des savoirs autochtones arctiques  venus de Sibérie et du Groenland.
Rappelons que le CEARC s’illustre par sa contribution de tout premier plan au renforcement de la coopération et des échanges entre la France et la Russie et pour sa contribution à l’intégration des savoirs autochtones à la recherche interdisciplinaire sur les changements climatiques et environnementaux en Sibérie depuis plus de cinq ans.
C’est aussi une reconnaissance symbolique de la valeur scientifique des savoirs autochtones pour l’observation des changements en Arctique.

Programme
S’enregistrer

5 décembre 2018 : Le séminaire des études mongoles & sibériennes – CEMS, Paris

La prochaine séance du séminaire se tiendra le mercredi 5 décembre 2018 au Centre d’Études Mongoles et Sibériennes de 14 à 16h.
54 boulevard Raspail
Salle P1-01/B1-10, 1er étage

Nous aurons le plaisir d’écouter  Caroline Damiens (Université Paris Ouest Nanterre) qui effectuera une communication sur « Les ‘tchoums rouges’ en Sibérie soviétique » :

À partir de la toute fin des années 1920, des « tchoums rouges » se déploient en Sibérie soviétique. Ces structures d’éducation politique multifonctionnelles concentrent leur action envers les « indigènes », comme on nomme les peuples autochtones de Sibérie, du Nord et d’Extrême-Orient à ce moment-là, afin de contribuer à la transformation socialiste de ces peuples. Dans un premier temps, cette communication entend revenir sur ces structures mal connues afin de tenter de délimiter leur action, leur fonction et leur mode de fonctionnement. Dans un second moment, on s’attachera à analyser une des activités marquantes des tchoums rouges, à savoir la diffusion de films de cinéma, à partir d’études de cas datant du début des années 1930.

Nous espérons vous retrouver nombreux!

Isabelle Charleux, Grégory Delaplace, Sandrine Ruhlmann et Virginie Vaté

28 novembre 2018 : Le séminaire des études mongoles & sibériennes – CEMS, Paris

La première séance du séminaire des études mongoles & sibériennes se tiendra le mercredi 28 novembre 2018 au Centre des Études Mongoles et Sibériennes de 14 à 16h.
54 boulevard Raspail
Salle P1-01/B1-10, 1er étage

Nous aurons le plaisir d’écouter  Olaf Czaja (Université de Leipzig) qui donnera une conférence sur « Maitreya worship in Tibet. Religion between art and politics »

The worship of the future Buddha Maitreya is widespread in Asia and has a long tradition. In Tibet, prayers were  dedicated to him for centuries. Nevertheless, the belief in the coming Buddha was not only purely religious, but closely interwoven with the politics of that time. This is particularly evident in the Gelug School of Tibetan Buddhism. The diverse forms of worship dedicated to Maitreya, its ideological and political foundations, and the accompanying artistic developments from the beginning to the present are briefly presented in this lecture.

Venez nombreux !

Isabelle Charleux, Grégory Delaplace, Sandrine Ruhlmann et Virginie Vaté

Formation à la langue mandchoue – Paris, Sorbonne, 2018-2019

Atelier de lecture de textes mandchous 

Depuis de nombreuses années, des chercheurs et étudiants ont exprimé le désir qu’il existe à Paris, sous une forme ou sous une autre, une formation à la langue mandchoue dont on sait l’importance qu’elle a pour l’étude de la Chine de l’époque des Qing. 

Hsiang-Tai KAO (doctorant EHESS/CRLAO) et Alice CROWTHER (doctorante EPHE/CRCAO) proposent d’animer un atelier de lecture de textes mandchous durant l’année 2018-2019. 

Les séances de lecture auront lieu une fois par mois, un lundi de 16h à 18h, en Sorbonne. La première séance est fixée au lundi 26 novembre, de 16h à 18h. 

Les séances permettront aux participants, même débutants motivés, de se former au mandchou à travers la lecture directe de textes historiques et littéraires importants. Cette année nous envisageons de lire des lettres et documents administratifs tirés des archives, des extraits d’écrits en mandchou des jésuites français, des extraits de traductions mandchoues de romans chinois, et une stèle mandchoue du XVIIe siècle. L’atelier a également destination à être un lieu où ceux qui travaillent avec le mandchou peuvent échanger autour des difficultés qu’ils rencontrent dans les textes. Toute proposition de lecture de texte sera la bienvenue. 

Les étudiants ou enseignants intéressés qui auraient besoin d’une petite initiation/révision de l’écriture et de la grammaire mandchoues sont invités à se manifester avant le 2 novembre. Alice CROWTHER et Hsiang-Tai KAO pourraient alors organiser un petit stage d’initiation/révision de deux demi-journées au cours de la première moitié du mois de novembre. 

Si vous êtes intéressé, n’hésitez pas à contacter les organisateurs :
– Alice CROWTHER
alice.crowther@me.com
http://www.crcao.fr/spip.php?article1021 

– Hsiang-Tai KAO
kaohsiangtai@gmail.com
http://crlao.ehess.fr/index.php?1863

14 novembre 2018 : Débat sur la politique étrangère de la Mongolie – SciencesPo

Débat sur la Politique étrangère de la Mongolie : “Politique de troisièmes voisins”

À l’occasion de la visite en France de Mme Enkhbaigali, directrice de l’Institut des Études Stratégiques de Mongolie, le CERI l’accueillera pour une conférence consacrée à la politique étrangère de la Mongolie.
 Prise en étau entre la Russie et la Chine, la Mongolie cherche à consolider son indépendance, acquise après 1990. Après la transition démocratique, les autorités mongoles ont formalisé une nouvelle approche stratégique baptisée « stratégie de troisième voisin ». Celle-ci repose à la fois sur le développement des relations entre la Mongolie et ses voisins, sur la diversification des partenaires étrangers de la Mongolie et sur un activisme marqué dans la vie internationale afin de légitimer l’indépendance mongole.
 Mme Enkhbaigali présentera les spécificités de cette approche stratégique singulière en se focalisant en particulier sur les relations entretenues entre la Mongolie et ses « troisièmes voisins ».

Intervenants : 
Dr. B. Enkhbaigali, directrice de l’Institut des Études Stratégiques, Conseil de Sécurité Nationale de Mongolie.
Discutants :
 Charlotte Marchina (INALCO
) et Antoine Maire (Sciences Po – CERI)
Responsable scientifique : François Bafoil, Directeur de recherche (CNRS, Sciences Po – CERI)
Lieu : 56 rue Jacob 75006 Paris (Salle des conférences)

11 juillet 2018 : Concert & Stages avec le groupe sibérien touva TYVA KYZY – 75020 Paris

UN CONCERT & DEUX STAGES
avec le groupe de renommée internationale TYVA KYZY

Laissez-vous transporter dans les steppes par la musique traditionnelle touva et le chant diphonique du sud de la Sibérie, aux frontières de la Mongolie !

Tyva Kyzy est l’un des groupes de musique traditionnelle de Sibérie les plus connus actuellement. En créant son groupe en 1998, Choduraa Tumat l’appelle Tyva Kyzy (littéralement « les Filles touva ») pour se démarquer les hommes qui pratiquent généralement le chant diphonique. Le groupe reste aujourd’hui le premier et le seul ensemble de femmes pratiquant ce chant étonnant. Les cinq musiciennes et chanteuses vous emmènent aux sons des instruments à cordes et de la guimbarde dans les steppes d’Asie centrale. Le chant diphonique fait rêver par la performance qu’il implique : un même chanteur produit plusieurs sons simultanément, une fondamentale et des harmoniques, ceci dans des styles différents. Chant de montagne, le chant diphonique fait penser tantôt à une flûte ou un petit oiseau, tantôt au vent glissant sur les rochers. Intemporel, il nous transporte dans un ailleurs ancestral et nous plonge dans une autre écologie du son !

Avec : Choduraa Tumat, Belek-ool Sholbana, Damyran Aylanmaa, Khuurak Aldynay, Tumat Olcha
Lieu : Studio Le Regard du Cygne, 210 rue de Belleville , 75020 Paris

Concert : le mercredi 11 juillet à 19h30. Prévoir d’arriver vers 19h00

Deux ateliers de chant diphonique : le mercredi 11 juillet, de 16h à 18h

Atelier débutant

Atelier avancé 

infos : emilie@borealia.eu ou 0607629377
Billets : 20 € la place. Pour les participants aux ateliers, le concert est à 10€. Sur la page de réservation plus bas, il est possible de coupler atelier et concert. N’hésitez pas à vous renseigner par téléphone ou par mail si vous souhaitez de plus amples renseignements.
Vous avez la aussi possibilité d’envoyer un chèque à l’ordre de Borealia à l’adresse suivante : BOREALIA, 13 Villa Paul Verlaine 75019 Paris ou de faire un virement bancaire. Le paiement en ligne par CB sera à partir de la mi-juin attention nombre de places limité!

RÉSERVATION INDISPENSABLE

29 mai 2018 : Conférence de Julian Dierkes – Centre d’études mongoles & sibériennes – Paris

Nous avons le plaisir de vous inviter à une conférence de Julian Dierkes, sociologue spécialiste de la Mongolie et du Japon, intitulée « Resource-based Economic Development and Democracy in Mongolia: Governance, the Unitary State and Creeping Federalism »

le mardi 29 mai 2018
de 14 à 16h
au Centre des Études Mongoles et Sibériennes
salle P1-01/B1-10 (1er étage)
54 boulevard Raspail
75006 Paris 

Abstract
Mongolia’s economic development has revolved around mining. One of the peculiar aspects of such development is that while public revenues from mining ventures accrue nationally, especially in a unitary state like Mongolia, many of the impacts are concentrated on specific locations. While there is little political discussion of federalism, Mongolian governments have introduced a number of measures that devolve budgets and authority to provincial (aimag) and local (soum) levels. These amount to the introduction of moderate elements of federalism in the name of avoiding social conflicts around resource projects.

Biography
Julian Dierkes (School of Public Policy and Global Affairs, University of British Columbia, Vancouver, Canada)
Julian Dierkes is a sociologist who has followed an institutional perspective on policy-making in such areas as educational policy in Japan and mining policy in Mongolia. For the past dozen years, he has been conducting research in Mongolia that focuses on democratization, social change, and economic development. He maintains an active blog focused on an analysis of contemporary Mongolia, Mongolia Focus.
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2 mai 2018 : Atelier CEMS – GSRL – Paris

Le prochain Atelier CEMS – GSRL d’Isabelle Charleux & Virginie Vaté se tiendra
le mercredi 2 mai 2018
au Centre des Études Mongoles et Sibériennes
54, boulevard Raspail, salle P1-01/B1-10 (1er étage)
de 14 à 16h

Vous aurez le plaisir d’écouter Mark Anspach (LIAS, Institut Marcel Mauss) qui fera une intervention sur les « Représentations animales et culte de l’ours à Çatalhöyük »

Le site anatolien de Çatalhöyük (7400-6000 av. J.-C.), dont les fouilles sont dirigées par Ian Hodder depuis 1993, est l’une des premières et plus grandes « villes » du Néolithique. Il se distingue par la présence à l’intérieur des maisons d’un symbolisme rituel foisonnant : installations de cornes de bœufs ou de cerfs, images d’ours stylisés, peintures montrant des violences collectives contre ces mêmes animaux, etc. Partant de ses travaux sur la logique des représentations animales et l’importance cérémonielle du foyer à Çatalhöyük, M. Anspach exposera des hypothèses nouvelles — nourries d’une confrontation avec quelques données mongoles et sibériennes — sur le rôle de matrice que pourrait y jouer l’ours, notamment dans la construction de l’espace domestique.

Anspach, Mark R. 2017. Vengeance in Reverse. The Tangled Loops of Violence, Myth, and Madness. Michigan State University Press.
Anspach, Mark R. 2018. « Every man’s house was his temple » : Mimetic Dynamics in the Transition from Aşıklı Höyük to Çatalhöyük, in I. Hodder (éd.), Religion, History and Place in the Origin of Settled Life, University Press of Colorado, juin, pp. 186-211.
Anspach, Mark R. (à paraître) Paired leopards and encircled prey : images of rivalry and sacrifice at Çatalhöyük, in I. Hodder (éd.), Violence and the Sacred in the Neolithic, Cambridge University Press.

3 mai 2018 : Journée d’études. La libération et consécration d’animaux en Asie – INALCO – Paris

Journée d’études “La libération et consécration d’animaux en Asie”

Organisée avec le soutien de l’École Doctorale
le 3 mai 2018 à l’INALCO
de 9h30 à 17h15

Les pratiques de libération et de consécration d’animaux sont très répandues en Asie. Au moyen d’une action rituelle, des animaux en captivité sont mis en liberté et des animaux au sein du troupeau sont sauvés de l’abattage et offerts aux divinités du territoire. Cette journée d’études, la première qui soit consacrée à ces pratiques, a pour objet de les explorer dans toute leur diversité ainsi que de réfléchir aux relations hommes-animaux- environnement dans les différents contextes culturels et religieux au sein desquels elles se déroulent.

Programme

INALCO
2 rue de Lille 75007 Paris
Les Salons

Contacts
francoise.robin@inalco.fr
maria.coma@inalco.fr
charlotte.marchina@inalco.fr 

17 mai 2018 : Duo de souffles, concert de Mikhaïl Santaro & François Picard – Paris

Mikhaïl Santaro et François Picard se sont rencontrés au musée de l’Homme. Mikhaïl joue du tsuur, François du xiao, deux flûtes, l’une mongole, l’autre chinoise, simples tuyaux de bambou qui rendent le souffle sonore.
Ils ont dépassé l’âge des exploits mais pas des paris, comme celui de faire un duo improvisé et mûrement réfléchi, rêvé entre Oulan Bator et Trévières (Normandie), de Pékin à Paris.
Aucun répertoire en commun a priori, mais un art d’animer les corps et de de combiner les souffles ; l’un chamanique, l’autre taoïste, à moins que ce ne soit l’inverse. Une rencontre hors du commun, une mise en commun ; fait non négligeable : la fille de l’un a été l’élève de l’autre, et chacun appelle l’autre « maître ».
Mikhaïl Santaro enseigne la médecine traditionnelle chinoise, il a publié Hard Wood Tsuur : Wind mounted melodies from the Altaï mountains to the Mongolian steppes (Ulaanbaatar, 2008).
François Picard enseigne l’ethnomusicologie, il a publié L’incantion du patriarche Pu’an. Les avatars du syllabaire sanskrit dans la musique chinoise (Peeters, 2012).

Le concert aura lieu le jeudi 17 mai 2018 à 20 h 30
au Centre Mandapa
6 rue Wurtz
75013 Paris

01 45 89 99 00 ou reservations@centre-mandapa.fr

2, 17 & 19 mai 2018 : Avant-premières du film “Voyage en Diphonie” (J.-F. Castell)

Sortie du film “Voyage en Diphonie” (70′)

Après “Maîtres de chant diphonique” (2010), J.-F. Castell raconte la suite de l’aventure…

Depuis 2010, l’Art traditionnel du chant diphonique mongol (khöömii) est inscrit sur la Liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité à l’UNESCO, et les recherches de Johanni Curtet et de sa compagne, Nomindari Shagdarsüren, ainsi que les enregistrements publiés par leur association, Routes Nomades, auront contribués à documenter ce dossier.
Suite à cela, Johanni et Nomindari ont préparé durant 6 ans une anthologie du khöömii mongol, qui allait rapidement devenir un ouvrage de référence. En 2016, pour la sortie du disque, ils ont organisé une tournée unique avec 12 diphoneurs et musiciens. Hommes, femmes, jeunes et vieux maîtres, bergers, professionnels, issus de différentes provinces de Mongolie se sont côtoyés pendant deux mois sur les plus belles scènes de musiques du monde, en France et en Suisse. Johanni envisageait de profiter de la présence exceptionnelle de ces représentants du khöömii, basé sur leur participation volontaire, pour mener des recherches en laboratoire avec le CNRS, au Gipsa-lab ainsi qu’au CHU de Grenoble. Une première mondiale…
Voyage en Diphonie retrace toutes ces histoires, entremêlées dans une mise en abîme : les fondements d’une démarche ethnomusicologique, éthique et équitable ; la tournée vécue de l’intérieur ; les expérimentations scientifiques ; le mystère du khöömii et sa relation profonde à la nature ainsi que sa transmission ; la restitution du disque en Mongolie au cours de l’été 2017, aux diphoneurs bien sûr, mais également aux familles des musiciens défunts présents sur les enregistrements ; et avant tout, l’aventure humaine de Johanni et Nomindari avec ces artistes.
Faisant la part belle au voyage, ce film est dédié à Papizan Badar, maître touva de Mongolie, qui venait pour la première fois se produire en Occident, réalisant ainsi l’un de ses rêves.

  • 2 mai à 19h15 : Projection, débat et pot
    Scam, Paris
    Réservation obligatoire : horschamps.contrechamps@gmail. com
    (entrée libre dans la limite des places disponibles)
  • 17 mai : Projection et débat
    Cinéma La tournelle
    Festival Parfums de musiques
    L’Haÿ-les-Roses
  • 19 mai : Projection et débat
    Festival Étonnants Voyageurs, St. Malo
    (information à venir courant avril)

Vous pouvez continuer à soutenir ce projet en commandant en avance le film en streaming ou en DVD avec les paliers du financement participatif.

 

Appel à communications : panel pour l’International Association for Tibetan Studies – 13 juillet 2019 – Paris

PANEL pour l’International Association for Tibetan Studies 2019

Le sentiment identitaire des populations des Marches tibétaines (Ladakh, Mongolie, etc.

Patrick Kaplanian se propose d’organiser un panel pour le prochain séminaire de l’International Association for Tibetan Studies (IATS). Les personnes intéressées peuvent dès à présent prendre contact (kaplanianpatrick@yahoo.fr)

Les sociétés périphériques du Tibet – tibéto-birmanes ou non, bouddhistes ou non – sont le plus souvent envisagées par les chercheurs en comparaison avec le modèle tibétain, savant ou populaire. Ce panel cherchera à présenter le point de vue de ces sociétés sur leur propre identité : ce qui la fonde, en quoi elles se sentent éloignées ou proches de la culture tibétaine.

Le point de vue de chaque société sur sa spécificité peut être multiple. Les réponses de la culture savante par exemple peuvent ne pas coïncider avec celles de la culture populaire. Ou bien plusieurs membres d’une société que l’on croit homogène peuvent mettre en avant des points de vue différents.

Quelles que soient les réponses, quel que soit l’apport que ces sociétés reconnaissent au Tibet, on pourra se demander quels autres apports extérieurs elles reconnaissent, apports qui ont participé à la construction de leur spécificité, de leur originalité.

5 avril 2018 : Conférences & concert ouïgour, Festival des civilisations : Femmes – INALCO – Paris

Festival des civilisations 2018 : Femmes

Féminisme, genre, égalité des sexes, que de thèmes d’actualité, que de révolutions, que de sujets à débattre ! L’Inalco prendra sa part à l’occasion de la 3é édition du Festival des civilisations. Pour parler des femmes et les célébrer, vous pourrez assister à plusieurs conférences, tables rondes, mais également des projections de films de fictions ou documentaires inédits, des concerts, et bien d’autres événements…

Dans le cadre de la semaine du Festival des Civilisations (3-7 avril) que l’INALCO organise chaque année, le jeudi 05 avril 2018 sera consacrée à la culture ouïghoure, mettant les femmes au cœur du sujet de la journée :
Deux conférences dont l’un porte sur le féminisme ouïghour (Dilnur Reyhan) et une autre sur les droits des femmes en France par l’avocate Keles.
Vous aurez le privilège d’assister gratuitement à un grand concert ouïghour avec des musiciens, chanteurs et danseurs.
Pour les turcophones, nous organisons également un atelier de traduction de poème ouïghour vers le turc (de Turquie), l’azéri et le kazakh.
Le midi, vous pourrez goûter à la cuisine ouïghoure.

21 mars 2018 : Soirée thématique Russie – Paris

Rendez-vous à partir de 18h
à L’Aléatoire, 29 rue de Bièvre, 75005

Les Carnets de l’Aléatoire vous invitent à parler de la Russie autour de l’exposition photographique de Laure Chichmanov, de la présentation et dédicace du livre de Claude Blanchemaison des quatre nouveaux nés de la collection des Carnets
et d’une bonne vodka !

 

HISTOIRES RUSSES de Laure Chichmanov
Photographies de Carélie, de Sibérie et de l’Extrême-Orient russe.
Quelques portraits de descendants des Russes de Sibérie, des Saïan et des rives du fleuve Amour. Et l’histoire de Youri, le gardien de la mémoire des disparus du Bielomorkanal.

VIVRE AVEC POUTINE de Claude Blanchemaison
Claude Blanchemaison, ancien ambassadeur de France (Russie, Tadjikistan, Inde, Vietnam et Espagne), il enseigne à Paris Dauphine, représente la France au Conseil des gouverneurs à la fondation Asie-Europe.

ZIMNIK, du Baïkal au Béring de Diane Slëzkine
Sur les traces du Transalaskasibérien, le train qui aurait du relier Paris à New-York en passant par le détroit de Béring

PORTRAITS DE LA STEPPE DE TOR de Natalya Zhukovskaya
Portraits de villageois peu ordinaires dans une vallée de Bouriatie : un shaman, une infirmière, une directrice d’école et une voyante qui lit l’avenir dans une bouteille de vodka.

LES ÉMIGRÉS DU FLEUVE AMOUR de Patricia Chichmanova
Un voyage à la rencontre des Cosaques, des Chinois de l’Amour et de quelques descendants des émigrés russes sur la rive chinoise

MÉMOIRE DE MADELEINE de Yvonne Ozanne
1939. Madeleine, mariée à un officier polonais, est déportée en Union soviétique avec ses trois enfants. Libérée en 1942, elle suit la longue route de retour des réfugiés polonais à travers le Turkestan et l’Iran.

Concours 2018 : Poste de Maître de conférences – Langue & civilisation mongoles – INALCO – Paris

L’INALCO recrute en 2018 un enseignant-chercheur pour la langue et la civilisation mongoles.

L’enseignant-chercheur recruté intègrera en fonction de son champ disciplinaire l’une des équipes de recherche de l’Inalco. Il pourra par exemple intégrer l’équipe ASIEs, CRLAO, ou le CERLOM, ou une autre équipe de son choix.

http://www.inalco.fr/concours-recrutement/langue-civilisation-mongoles-0

 

23 & 24 mars 2018 : Festival « Sur les Chemins de Sibérie » – Mâcon

Le Festival annuel et international “Sur les Chemins de Sibérie” est proposé par l’association “Mâcon Sibérie”, sur l’initiative de Yann Borjon-Privé (GSRL). L’idée de ce jeune festival est de permettre au grand public d’avoir accès à la Sibérie à travers des échanges avec des Sibériens invités pour présenter leurs cultures, histoires, religions, régions, arts, ainsi que des conférences par des chercheurs scientifiques et des projections audio-visuelles en présence des auteurs-réalisateurs. Le but est de promouvoir la Sibérie.

La troisième édition du festival a notamment reçu le soutien de la Société d’Études Mongoles & Sibériennes, du laboratoire Groupe Sociétés Religions Laïcités – GSRL (CNRS, EPHE, PSL), de la Maison de la Jeunesse et de la Culture de l’Héritan, et de la Médiathèque de Mâcon (Ville de Mâcon).

Invitée 2018 : la Iakoutie (République Sakha) avec l’artiste-photographe Ayar Kuo.

7-10 mars 2018 : Festival du film francophone – Oulan-Bator

 

Chers amis francophones,

Découvrez le programme de la francophonie 2018 en suivant ce lien et rejoignez-nous dès l’ouverture du festival du film francophone le mercredi 7 mars 2018 à 18h au Tengis, puis au UB JAZZ CLUB à partir de 20h30.

A très vite !Toute l’équipe de l’Alliance française d’Oulan-Bator.

 

Хүндэт Франц хэлтнүүдээ,

Франц хэлтнүүдийн баярын нэгдсэн хөтөлбөрийг интернет хуудаснаас харна уу. Франц хэлтнүүдийн баярын нээлтийн арга хэмжээ маань 03 сарын 07 өдрийн 18:00 цагаас кино фестивалийн нээлт Тэнгис кино театрт хийснээр эхэлнэ. Харин тус өдрийн оройн 20:30 цагаас UB JAZZ клубт нээлтийн хүлээн авалтын үйл ажиллагаа болох болно.

Тун удахгүй та бүхэнтэйгээ уулзацгаая!

 

Plus d’informations sur le site de l’Alliance Française

30 janvier – 6 février 2018 : Festival International des Cinémas d’Asie – Vesoul

Mongolie – Passé présent

Regard sur le cinéma de Mongolie

L’Histoire du cinéma mongol est parmi les plus riches, passionnantes et…méconnues de l’Asie. La Mongolie compte aujourd’hui parmi les principaux pays producteurs cinématographiques d’Asie avec une cinquantaine de titres produits chaque année, mais peut également se targuer d’un riche patrimoine, indispensable à (re)découvrir.

https://www.cinemas-asie.com/fr/films/regard-sur-le-cinema-de-mongolie.html

La naissance du cinéma mongol est mouvementée. A partir de 1691, les princes mongols acceptent la domination de la dynastie sino-mandchoue. La levée des mesures restreignant le commerce au début du XXe siècle permet l’ouverture massive de boutiques chinoises dépendant de capitaux occidentaux, favorisant des projections cinématographiques dès 1903. En 1911, à la suite de la chute de la dynastie sino-mandchoue, les princes de Mongolie extérieure proclament l’indépendance de la Mongolie extérieure et se rapprochent de la Russie impériale. Le Prince Tögs-Ochiryn Namnansüren encourage dès lors l’importation de films russes pour une large diffusion dans tout le pays. En 1921, le parti populaire mongol (futur Parti Révolutionnaire du Peuple Mongol) chasse les dernières troupes chinoises et forme un gouvernement de coalition nationale. La Mongolie extérieure devient le premier état satellite de l’Union Soviétique en Asie en adoptant le modèle soviétique.