Tous les articles par Anne Dalles Maréchal

11 mai 2022 : Séminaire des Études mongoles & sibériennes – Aubervilliers, Campus Condorcet

Nous sommes heureux de vous convier à venir à la séance du séminaire des Études mongoles & sibériennes le 11 mai 2022 pour écouter Alevtina Solovyeva (Université de Tartu, Centre for Oriental Studies), pour une intervention intitulée : “Reawakening Spirits in Post-Socialist Mongolia: Vernacular Theories and Practices“, au Campus Condorcet, 14 cour des Humanités, 93322 Aubervilliers cedex., de 14h à 16h, en salle 5.067 (bâtiment de recherche nord).
Il sera également possible d’y accéder en ligne, sur inscription : isacharleux@orange.fr 

Résumé

Significant roles in the ‘national revival’ and post-socialist Mongolian society were played by various categories of the supernatural and religious – the former socialist regime’s enemies and victims, suppressed and condemned for dozens of years to a hidden, ‘whispering’ form of existence. In the early 1990’s, the supernatural burst back into Mongolian culture, clearly demonstrating its superior vitality and taking its revenge on the ruined atheistic ideology. Traditional images and motifs of the supernatural occupied various realms and contexts, revealing their important social character: the diviny spirit (ongon) of Genghis Khan, the main patron of the nation (ulsyn ezen), supernatural lords of the state worshiped mountains and oboo (ulsyn takhildag uulyn ovoony ezen), local nature spirits (lus savdaggazaryn uulyn usny ezen), the lord of the fire, hearth (galyn khangolomtyn ezen), various demons, ghosts and restless souls (chötgör, büg, güidel, süns), etc.
They became symbols of the national revival and the new state ideology, expressions of collective memories and social relations, as well as of the sorrows of private life, the hopes and fears of post-socialist reconstruction and the present times challenges, demanding (and receiving) the attention of an increasing number of specialists in ritual concerns. This investigation tries to follow the clues and to reveal the grounds for vitality of some supernatural and religious concepts, the updates and new functions they carry on in contemporary Mongolia.

Au plaisir de vous retrouver nombreux,
I. Charleux, G. Delaplace & V. Vaté

22 avril 2022: Workshop: “New perspectives for Mongolian studies in France”

Rencontre entre les Mongolisants du Centre d’Études mongoles et sibériennes et l’Université Nationale de Mongolie.

Le groupe Sociétés, Religions, Laïcités (GSRL, UMR 8582 – CNRS – EPHE – PSL), et l’Institut Français de Recherche sur l’Asie de l’Est (IFRAE/UMR 8043), organisent un workshop pour présenter les études mongoles en France.

Le vendredi 22 avril 2022, 14-17h (format hybride)
Au Campus Condorcet (93322 Aubervilliers cedex ; Métro Front Populaire (Ligne 12) ; RER B La Plaine – Stade de France) Bâtiment de Recherche Nord, salle 1.095 et en ligne

Programme: 10h-12h

Mme Nyamkhuu Ulambayar, Ambassadrice de Mongolie en France – Introduction
Roberte Hamayon – The history of Mongol studies in France, the Center for Mongolian and Siberian Studies (CEMS) and the journal Études mongoles et sibériennes, centrasiatiques et tibétaines (EMSCAT)
Charlotte Marchina – Mongolian studies at INALCO (Institute of Oriental Languages and Civilizations).
Grégory Delaplace – a project of European network of Mongolian studies
Charlotte Marchina – The ANR projects MOBISTEPPE and PASTODIV.
Isabelle Charleux – The French-Korean IRN (International Research Network) project “Mongol studies at the Crossroads: Korean-French Perspectives”
Presentation des recherches individuelles.
12:00: Visite du Grand Equipement Documentaire (GED), Condorcet Campus

Le lien de connexion sera communiqué sur demande: isacharleux@orange.fr, charlotte.marchina@inalco.fr

20 avril 2022 : Séminaire des Études mongoles & sibériennes – Aubervilliers, Campus Condorcet

Nous sommes heureux de vous convier à venir à la séance du séminaire des Études mongoles & sibériennes le 20 avril 2022 pour écouter Olessia Koudriavtseva-Velmans (UMR EUR’ORBEM, Faculté des Lettres, Sorbonne Université/CNRS), pour une intervention intitulée : “Baron Joseph de Baye de l’Aube à l’Ob, l’archéologue et l’ethnographe de la Volga-Oural et de la Sibérie“, au Campus Condorcet, 14 cour des Humanités, 93322 Aubervilliers cedex., de 14h à 16h, en salle 5.067 (bâtiment de recherche nord).
Il sera également possible d’y accéder en ligne, sur inscription : isacharleux@orange.fr 

Résumé

Joseph de Baye (1853-1931), archéologue, ethnologue et grand voyageur passionné d’art, a produit pendant près d’un demi-siècle, de 1875 à sa mort, plusieurs travaux et a rassemblé une impressionnante documentation manuscrite, imprimée et photographique, ainsi que des collections d’artefacts uniques sur les cultures anciennes entre la France et la Sibérie, ou, selon son expression, de l’Aube jusqu’à l’Ob.

Une réédition commentée, regroupant les travaux théoriques et les descriptifs des missions du baron de Baye, sera bientôt publiée par l’Institut d’études slaves avec le soutien du CNRS, de Sorbonne Université, de l’ENS, des Archives Nationales, de la BNF et du Musée du quai Branly. Une partie de l’ouvrage est dédiée à l’archéologie et l’ethnographie des cultures de contact des régions de la Volga-Oural et de la Sibérie, elle éclaire sur les voyages du baron dans ces régions et sur la démarche du chercheur qui rapproche les corpus européens et sibériens. 

Les trois grands descriptifs des missions officiellement encadrées par le Ministère de l’instruction publique, prennent pour point de départ les régions de la Volga et se dirigent de l’autre côté de l’Oural dans les territoires sibériens. Les notes du voyage de la Volga à l’Irtych, qui a eu lieu entre juin et octobre 1895, celles du voyage de Moscou à Krasnoïarsk, effectué de mai à novembre 1896, et de la mission de Penza à Minoussinsk, ayant lieu de juillet à octobre 1897, sont suivies de trois articles dédiés aux sites archéologiques des âges de pierre et du fer situés dans les bassins de l’Ienisseï et de la Kama. Les trois autres articles sont ethnographiques et consacrés aux peuples de la Volga. Les deux communications faites à la Société nationale des antiquaires de France, traitent de quelques objets découverts par le baron dans cette région, elles viennent conclure notre sélection de travaux sur la Volga-Oural et la Sibérie. L’ensemble des travaux expliqué par une équipe de chercheurs, donne un aperçu des régions et cultures constituant la Russie à l’époque du baron, mettant au centre la culture matérielle et l’imaginaire des peuples historiques et contemporains.

Au plaisir de vous retrouver nombreux,
I. Charleux, G. Delaplace & V. Vaté

4-21 avril 2022 : Exposition “Chez les nomades kazakhs de l’Altaï mongol” – Inalco

L’exposition de photographies, “Chez les nomades kazakhs de l’Altaï mongol“, sera présentée à la galerie de l’auditorium de l’Inalco (Paris 13e), du 4 au 21 avril 2022.

Les photos présentées dans cette exposition par Charlotte Marchina ont été prises dans le cadre d’un projet de recherche pluridisciplinaire dont l’objectif était d’étudier la mobilité pastorale des temps passés et présents chez les éleveurs kazakhs de l’Altaï mongol. Elle s’est rendue chez ces éleveurs à quatre reprises en trois ans, entre 2015 et 2018, afin de documenter leurs pratiques. Ces recherches ont été co-financées par et menées en collaboration avec la Mission Archéologique Française dans l’Altaï, le CNRS, le MNHN, le LabEx BCDiv et l’Inalco.

6 avril 2022 : Séminaire des Études mongoles & sibériennes – Aubervilliers, Campus Condorcet

Nous sommes heureux de vous convier à venir à la séance du séminaire des Études mongoles & sibériennes le 6 avril 2022 pour écouter Gulsen Kilci (doctorante à l’Université de Paris Cité, CCJ, Centre Corée UMR 8173), pour une intervention intitulée : “Les relations interdynastiques entre le royaume du Koryŏ (918-1392) et l’empire des Yuan (1271-1368) au prisme des alliances matrimoniales“, au Campus Condorcet, 14 cour des Humanités, 93322 Aubervilliers cedex., de 14h à 16h, en salle 5.067 (bâtiment de recherche nord).
Il sera également possible d’y accéder en ligne, sur inscription : isacharleux@orange.fr 

Résumé

La dynastie Wang du royaume de la péninsule coréenne Koryŏ forme une alliance matrimoniale avec la famille impériale mongole des Yuan à partir de 1274. L’Histoire officielle du Koryŏ (高麗史) dénombre au moins huit princesses impériales, descendantes de Khubilaï Khan, mariées à des souverains issus des Wang jusqu’en 1365. Cet échange diplomatique, exceptionnel du point de vue de l’histoire des relations Chine-Corée, questionne de facto la position du Koryŏ au sein du vaste empire des Mongols. Il s’agit alors de réfléchir à cette relation inédite en terme mongol, en s’éloignant de la vision sinocentrée initié par John K. Fairbank et Ssu-yü Teng (1941). Ainsi, en dehors des principes idéologiques d’« investiture-tribut » zhaogongzhi 朝貢制 et de « concorde et proximité » heqin 和親, qui qualifie généralement la relation de la Chine avec ses voisins, il est nécessaire d’analyser la relation Yuan-Koryŏ à travers le prisme de l’histoire de l’Empire mongole et des pratiques qui lui sont propres. Ainsi, il sera possible de mettre en avant l’originalité de la période, ainsi que le renouveau institutionnel et rituel engendré par le contact avec le Grand Etat mongol. Cette thèse se positionne dans la continuité et propose de répondre aux travaux de Morihira Masahiko (1999) et de Georges Qingshi Zhao (2001). La thèse de ce dernier, qui traite des alliances matrimoniales dans l’Empire mongol, met en avant une catégorisation se basant sur « one-way marriages » et « two-way marriages ». Or, cela ne convient pas pour décrire la relation réciproque qui existe entre les deux entités politiques Yuan et Koryŏ. Nous proposons donc de remettre en question ces travaux initiaux en prenant en compte d’autres caractéristiques de cette stratégie d’alliance matrimoniale, principalement liés aux liens de parenté (khurgen, khuda, il-irgen/bukha irgen…) ; en articulation avec une stratégie propre à la cour royale du Koryŏ. La présentation se déroulera en quatre temps : 1) présentation des sources primaires et secondaires, 2) hypothèses de recherche sur la réciprocité de la relation Yuan-Koryŏ, 3) les termes mobilisés par les chercheurs pour décrire la position du Koryŏ au sein de l’Empire mongol ; 4) la question de la transcription des termes et noms mongols dans les sources en chinois classique sur la période concernée.

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I. Charleux, G. Delaplace & V. Vaté

23 mars 2022 : Séminaire des Études mongoles & sibériennes – Aubervilliers, Campus Condorcet

Nous sommes heureux de vous convier à venir à la séance du séminaire des Études mongoles & sibériennes le 23 mars 2022 pour écouter Auréade Henry (CNRS, CEPAM), pour une intervention intitulée : “De la toundra à la taïga. Apports de l’archéologie environnementale et de l’ethnoarchéologie pour documenter les relations sociétés-milieux subarctiques“, au Campus Condorcet, 14 cour des Humanités, 93322 Aubervilliers cedex., de 14h à 16h, en salle 5.067 (bâtiment de recherche nord).
Il sera également possible d’y accéder en ligne, sur inscription : isacharleux@orange.fr 

Résumé

Fondée sur l’étude des archives d’origine biologique associées aux restes d’occupations humaines, l’archéologie environnementale cherche à décrypter les interrelations humains-milieux dans le passé. Plus spécifiquement, les recherches présentées dans le cadre de ce séminaire s’intègrent dans le champ de l’archéobotanique et ont pour objectif d’approcher les changements environnementaux de la fin du Pléistocène et du début de l’Holocène en Eurasie, le développement des écosystèmes forestiers et les relations entre les sociétés de chasseurs-cueilleurs et le monde végétal. Les restes botaniques étant particulièrement fugaces en contexte archéologique, ce sont souvent des informations très fragmentaires, issues de registres d’activité limités, qui parviennent jusqu’à nous. Il s’agit donc d’adopter une approche systémique en multipliant les faisceaux d’indices, au sein de laquelle ethnoarchéologie et expérimentation peuvent être de précieux auxiliaires pour mieux aborder la question du signal paléoécologique et palethnologique véhiculé par les vestiges d’origine végétale. Dans cette communication, les apports et les limites de cette démarche sont illustrés par des travaux menés principalement en Sibérie dans le cadre de programmes archéologiques et ethnoarchéologiques, lesquels ont notamment permis de proposer de nouvelles hypothèses et perspectives de recherche concernant les modes de vie au Paléolithique supérieur, mais aussi de documenter certains aspects des relations contemporaines entre les sociétés et les plantes grâce à des enquêtes menées auprès des Évenks de la forêt boréale.

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I. Charleux, G. Delaplace & V. Vaté

19 mars 2022 : journée “Ferdinand Lot et les siens”

Une famille d’humanistes à Fontenay-aux-Roses : Ferdinand Lot et les siens

Ci-dessous une intervention notamment de Roberte Hamayon en hommage à Éveline Lot-Falck (1918-1974), anthropologue du chamanisme sibérien, Directeur d’études à la Ve section de l’École pratique des hautes études (chaire d’ethnologie religieuse sibérienne).

Sous le haut-patronage de l’Académie des Inscriptions et Belles-Lettres
Samedi 19 mars 2022
Fontenay-aux Roses – salon de la Médiathèque

La journée se déroulera à Fontenay-les-Roses, dans les locaux de la Médiathèque qui se trouve à quelques minutes de la station de RER. Elle sera ouverte à tous, mais uniquement sur inscriptions, lesquelles seront gérées par la Ville.

9 mars 2022 : Séminaire des Études mongoles & sibériennes – Aubervilliers, Campus Condorcet

Nous sommes heureux de vous convier à venir à la séance du séminaire des Études mongoles & sibériennes le 9 mars 2022 pour écouter Marie-Amélie Salabelle , pour une intervention intitulée : “Derrière le masque. La fête de la Maskaraatan du Noël orthodoxe aléoute (Alaska)“, au Campus Condorcet, 14 cour des Humanités, 93322 Aubervilliers cedex., de 14h à 16h, en salle 5.067 (bâtiment de recherche nord).
Il sera également possible d’y accéder en ligne, sur inscription : isacharleux@orange.fr 

Résumé

De toutes les populations autochtones qui ont été confrontées à la colonisation russe de l’Alaska, les chercheurs s’accordent sur le succès particulier de l’orthodoxie chez les Aléoutes (Unangax̂). Reconnus comme les membres les plus fidèles de l’Église orthodoxe d’Alaska, ils ont été décrits, dès le début du 19e siècle, par le missionnaire russe orthodoxe Veniaminov (1984 : 229), comme des « chrétiens exemplaires », en ce qu’ils avaient abandonné « non seulement le chamanisme lui-même mais également les signes mêmes de celui-ci tels que les faux visages et les masques qu’ils utilisaient lors des danses et des séances chamaniques ». Si les masques aléoutes pré-chrétiens furent abandonnés, le port du masque a toutefois perduré à travers la célébration de la Maskaraatan (mascarade), fête qui emprunte aux coutumes populaires du cycle festif russe des Sviatki englobant les fêtes de la Noël, du Nouvel An et de la Théophanie. Considérée comme une tradition autochtone, la Maskaraatan est encore observée aujourd’hui dans quelques rares communautés villageoises des Aléoutiennes où elle fait toujours partie intégrante du cycle de Noël qui s’étend du 6 janvier (Noël) au 19 janvier (Théophanie), selon le calendrier julien. Bien que la Maskaraatan ait été délaissée par d’autres communautés aléoutes, les pratiques et représentations spécifiques qui lui sont associées se retrouvent désormais attachées à la fête d’Halloween souvent désignée comme son équivalent américain. Dans cette présentation, il s’agira d’examiner les pratiques et représentations associées au masque qui permettent d’éclairer les interactions entre chamanisme et orthodoxie dans les Aléoutiennes.

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I. Charleux, G. Delaplace & V. Vaté

18 février 2022: conférence “Circulation des traductions littéraires en Mongolie de l’époque moderne à nos jours” – CRCAO, Paris

Raphaël Blanchier et Nomindari Shagdarsüren présenteront “Circulation des traductions littéraires en Mongolie de l’époque moderne à nos jours” le vendredi 18 février de 11h à 13h.

Résumé:

Le développement d’une littérature en langue mongole s’est élaboré, depuis le 13e s., dans une double dynamique combinant d’une part, une inspiration propre faite de références indigènes et, d’autre part, des références exogènes parvenues aux auteurs mongols principalement par le biais de traductions. La présentation offre un panorama de l’histoire de la circulation des traductions en mongol notamment au 20e s., en donnant des éléments de contexte sociopolitique, et en éclairant l’influence de ces circulations sur les choix littéraires des auteurs mongols jusqu’à nos jours. Dans un deuxième temps, on discutera, sur la base de textes littéraires récemment traduits du mongol vers le français par chacun des deux intervenants, des enjeux linguistiques, sociétaux et culturels de la traduction littéraire de textes mongols vers le français

Lieu: Salle Léon Vandermeersch (481C), Bâtiment Grand Moulin, Aile C
5 Rue Thomas Mann, 75013 Paris et sur ZOOM

Nomindari Shagdarsüren

Née en 1986 à Oulan-Bator, Nomindari Shagdarsüren est traductrice (recherches, films, littérature, médias) et enseignante du mongol et l’écriture traditionnelle mongol bichig à l’INALCO. Diplômée du Master en Médiation du patrimoine culturel à l’Université Rennes 2, elle est spécialisée dans le secteur du Patrimoine Culturel Immatériel (PCI) et a participé aux projets de candidatures des éléments du PCI mongol sur les listes de l’UNESCO. Elle a travaillé pour des organisations de l’ingénierie culturelle nationales et internationales en Mongolie, France et Corée du Sud. Chargée de projet pour l’association Routes Nomades, avec laquelle elle développe des événements culturels et artistiques comme l’organisation de tournées et production de disques, elle s’attèle à faire connaitre le patrimoine littéraire de son pays.

Ouvrage

Poésies mongoles, édition courante regroupant Âge des poussières d’étoiles, Deux Soleils et Petit mandala de poésie mongole, traduit par Nomindari Shagdarsuren, éditions du Pôle artistique et culturel Angèle-Vannier et Ateliers Miennée de Lanouée, 2022

Petit mandala de poésie mongole (recueil de 15 poèmes) traduit par Nomindari Shagdarsuren, éditions du Pôle artistique et culturel Angèle-Vannier et Ateliers Miennée de Lanouée, livre d’art numéroté, 2022

Deux Soleils de Nyamsüren Danzan et Nyamdorj Gürjav, traduit par Nomindari Shagdarsuren, éditions du Pôle artistique et culturel Angèle-Vannier et Ateliers Miennée de Lanouée, livre d’art numéroté, 2022

Âge des poussières d’étoiles de Ölziitögs Luvsandorj, traduit par Nomindari Shagdarsuren, éditions du Pôle artistique et culturel Angèle-Vannier et Ateliers Miennée de Lanouée, livre d’art numéroté, 2022

Abreuver son cheval en automne de Uriankhai Damdinsüren, traduit par Nomindari Shagdarsuren, Éditions Folle Avoine, 2022

Une Anthologie du khöömii mongol. Paris, Routes Nomades, Buda Musique, 2017

Mots clés
Mongolie, patrimoine culturel immatériel, traduction, mongol bichig,  propriété intellectuelle, UNESCO, médiation culturelle

16 février 2022 : Séminaire des Études mongoles & sibériennes – Aubervilliers, Campus Condorcet

Nous sommes heureux de vous convier à venir à la séance du séminaire des Études mongoles & sibériennes le 16 février 2022 pour écouter Valeria Gazizova (Heidelberg University, South Asia Institute et visiting researcher au GSRL), pour une intervention intitulée : “Miracles, healing and social memory in post-soviet Kalmykia”, au Campus Condorcet, 14 cour des Humanités, 93322 Aubervilliers cedex., de 14h à 16h, en salle 5.067 (bâtiment de recherche nord).
Il sera également possible d’y accéder en ligne, sur inscription : isacharleux@orange.fr 

Résumé

The talk will discuss miracle tales and narratives of miraculous recoveries as an important vantage point from which the traumatic history of the Soviet past is narrated in present-day Kalmykia. Situated in the region of dry steppes between the Black and Caspian Seas, Kalmykia is a republic in Russia, where Buddhism is historically practised by its titular population, the westernmost branch of Mongolian peoples. The history of Kalmykia during the Soviet era has been a series of dramatic events that have undermined the traditional foundations of Kalmyk society, leading to a substantial loss in their cultural and religious heritage.

Public memories of the Soviet era that obtain and proliferate among the Kalmyks today consist of endless miracle narratives centred on the sites of former Buddhist monasteries perceived as both ‘powerful’ and ‘dangerous’, and also on the healing activity of ex-monastics and their ‘students’ secretly practising underground. Focusing on particular case-studies, I show how the history of the place – which is inseparable from the ‘lineage’ of monasteries and Buddhist figures associated with it – is constructed and distributed through miracle stories. Within a broader corpus of oral histories, narratives of ritual healing and miraculous recoveries constitute a separate subgroup which appears of particular significance for contexts such as that of Kalmykia. Understanding miracles as a form of shared representations of past events that endows activities of religious exemplars with special meanings, I suggest that miracle and healing stories not only function as proliferating mnemonic devices to talk about the state repressions, but also serve as potent means of healing the collective trauma.

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I. Charleux, G. Delaplace & V. Vaté

2 février 2022 : Séminaire des Études mongoles & sibériennes – Aubervilliers, Campus Condorcet

Nous sommes heureux de vous convier à venir à la séance du séminaire des Études mongoles & sibériennes le 2 février 2022 pour écouter Antoine Maire (Fondation pour la recherche stratégique), qui présentera son dernier ouvrage: La Mongolie contemporaine paru à CNRS Editions, au Campus Condorcet, 14 cour des Humanités, 93322 Aubervilliers cedex., de 14h à 16h, en salle 5.067 (bâtiment de recherche nord).
Il sera également possible d’y accéder en ligne, sur inscription : isacharleux@orange.fr 

Résumé

La Mongolie est principalement connue en Europe pour les conquêtes du plus illustre de ses empereurs, Gengis khan, ou pour la survivance d’un nomadisme pastoral. Ces deux éléments expliquent l’attrait d’un nombre grandissant de touristes en quête d’exotisme et d’authenticité, et suscitent une production littéraire variée, notamment de nombreux récits de voyage. Ce pays, qui a connu des bouleversements importants au cours des dernières décennies, reste pourtant méconnu en France, et ailleurs dans le monde. Une étude consacrée aux évolutions politiques, économiques et stratégiques s’imposait. La Mongolie se distingue par quatre caractéristiques majeures : la centralité du secteur minier, l’héritage du socialisme, l’enclavement géographique, et le nomadisme pastoral. Ces éléments ont été au cœur des mutations de ce pays après sa révolution démocratique de l’hiver 1989-1990. Après avoir été le second pays au monde à adopter un mode de développement socialiste, la Mongolie a embrassé la démocratie et le capitalisme lors d’un processus de transition non-violent, exposant le pays à des défis économiques, sociaux et identitaires importants. À quoi ressemble donc la Mongolie d’aujourd’hui ? Quelle est l’articulation entre les dynamiques économiques et politiques de ce pays asiatique richement doté en matières premières ? Quels sont les grands enjeux géopolitiques auxquels font face les autorités ? Quelle nouvelle stratégie de sécurité ont-elles élaborée face à leurs deux voisins géants, la Chine et la Russie ?

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I. Charleux, G. Delaplace & V. Vaté

2 février : Atelier de calligraphie mongole à Paris à Borealia

Un atelier pour les enfants et un atelier à destination des adultes pour s’initier à la calligraphie mongole avec l’artiste calligraphe Gunba R. sont organisés par Borelia

Le mercredi 2 février 2022:
Atelier enfants à 15h (durée 1h à 1h30 en fonction des enfants)
Atelier adulte à 17h (durée 1h30 à 2h)

BOREALIA
33 rue de la Villette
75019 PARIS

À propos de l’artiste calligraphe Gunba R. : Artiste et calligraphe, Gunba R s’est établi en France, à Toulouse, il y a quelques années. Ayant appris l’écriture traditionnelle mongole dès son plus jeune âge, il a perfectionné ce savoir lors de ses études d’histoire de l’art et d’archéologie. C’est mû par sa grande curiosité et sa passion pour les textes anciens qu’il devient calligraphe.

31 janvier 2022 : conférence « Danser sous la yourte mongole », séminaire du CREM, Nanterre

Lundi 31 Janvier, 14:00 – 16:00
Salle 308F du LESC (3e étage)
MSH Mondes (bât. Ginouvès)
21, allée de l’Université, Nanterre

Raphaël Blanchier donnera une conférence lors du séminaire du CREM le 31 janvier

« Danser sous la yourte mongole : dynamiques d’interactions danseur-spectateur-musicien et production des affects partagés dans la performance de danse bii biyelgee »


Cette présentation invite à réévaluer la place de la danse bii biyelgee (danse des Mongols Oirad) dans le contexte du nair (fête) sous la yourte en Mongolie contemporaine. Connu pour ses mouvements d’épaules et ses mimes renvoyant à l’allure du cheval et au quotidien des pasteurs nomades des steppes, le bii biyelgee a été inscrit en 2009 sur la liste de sauvegarde urgente du patrimoine culturel immatériel de l’UNESCO. Ces caractéristiques en font une pratique essentielle pour comprendre le rôle que jouent les pratiques artistiques et patrimoniales dans l’attachement des populations à des valeurs partagées comme, dans notre cas, le fait de se sentir « Mongol ».
En repensant la danse non comme simple expression coutumière ou patrimoniale, mais comme un régime d’interaction spécifique, la présentation vise à proposer des pistes comparatives pour comprendre le rôle d’engendrement des affects partagés que peut jouer une pratique dansée accompagnée de musique et destinée à des spectateurs.
Mes recherches suggèrent que la danse, en faisant basculer les interactions coutumières de l’hospitalité vers un régime de perception kinesthésique et d’échanges fondés sur la mise en rythme partagé du mouvement du corps humain, contribue de manière significative à catalyser l’affect joyeux du nair. L’analyse qui sera présentée ici repose sur la mise en évidence de dispositifs interactifs singuliers promouvant l’interchangeabilité des positions de danseur et de spectateur (chant d’appel à la danse, modes de salutation à destinataires multiples : musicien, spectateur, autre danseur, mise en mouvement des spectateurs), ainsi que sur des modes d’engagement sensoriels complexes (sonores, visuels, kinesthétiques). Ces différentes caractéristiques de la danse dans le nair contribuent ainsi à l’émergence de modalités de participation complexes propices à catalyser l’affect joyeux du nair.

19 janvier 2022 : Séminaire des Études mongoles & sibériennes – Aubervilliers, Campus Condorcet

Nous sommes heureux de vous convier à venir à la séance du séminaire des Études mongoles & sibériennes le 19 janvier 2022 pour écouter Eléa Boënnec (Sorbonne Université, Laboratoire MÉDIATIONS), pour une intervention intitulée : « Perspectives mongoles des féminismes globaux et positionnements féministes glocalisés à l’ère du numérique », au Campus Condorcet, 14 cour des Humanités, 93322 Aubervilliers cedex., de14h à 16h, en salle 5.067 (bâtiment de recherche nord).
Il sera également possible d’y accéder en ligne, sur inscription : isacharleux@orange.fr 

Abstract

Il n’existe pas de terme mongol pour parler de féminisme. Même chez les activistes pour l’égalité de genre, essentiellement des femmes, le mot feminizm issu du vocable anglophone demeure discret. Cette absence de mouvement féministe mongol serait partiellement due à l’impossibilité pour les citoyennes de s’identifier à un féminisme occidental qui ne prenne pas en compte les spécificités de l’expérience mongole (Jarry-Omarova 2010). Néanmoins, les positionnements vis-à-vis du féminisme semblent se reconfigurer à travers la diversification des moyens de communication et une utilisation accrue des réseaux sociaux, en particulier Facebook. En effet, dans un contexte de quête identitaire, la jeune génération adhère plus facilement à diversité culturelle et sociale rencontrée en partie via les plateformes numériques et laisse envisager une glocalisation des identités, adhérant plus ou moins fortement aux idéologies féministes. 

Au plaisir de vous retrouver nombreux,
I. Charleux, G. Delaplace & V. Vaté