19 & 20 septembre 2019 : Le cinéma d’expédition, journée d’étude – Paris

Vous êtes conviés à la journée d’étude Le cinéma d’expédition qui se déroulera en deux volets :

Le cinéma d’expédition : un genre cinématographique?
le jeudi 19 septembre 2019, à partir de 9h30
   au Musée du Quai Branly – Jacques Chirac 
   218 rue de l’Université
   37 quai Branly
   75007 Paris
   Salle de cinéma

Autour de la croisière noire et de la croisière jaune
le vendredi 20 septembre 2019, à partir de 10h
   à la Fondation Jérôme Seydoux – Pathé
   73 avenue des Gobelins
   75013 Paris

Comité d’organisation : Caroline Damiens

Ces journées sont associées à la programmation Ciné-expéditions (jusqu’au 24 septembre) et à l’exposition Cinéma d’expédition: des débuts à l’aventure de la Croisière jaune (jusqu’au 30 novembre) actuellement en cours à la fondation Pathé.

Entrée libre dans la limite des places disponibles 
Réservation : accueil@ fondationpathe.com

À l’intersection de la culture visuelle, de l’anthropologie et du voyage, le cinéma d’expédition connaît une période florissante dans l’entre-deux guerres. Cette production s’adosse à la pratique alors en vogue des expéditions, qui constituent à la fois des modes de voyage, de production de savoir et, via leurs « produits dérivés » (films, livres, conférences, etc.), de divertissement populaire. Produit de professionnels comme d’amateurs, de voyageurs ou d’anthropologues, le cinéma d’expédition est caractérisé par une forte hybridité générique, entre documentaire et fiction, entertainment et film éducatif. Point de jonction entre la recherche scientifique et le divertissement populaire dans le contexte particulier des empires coloniaux, cette production a contribué à façonner à la fois la discipline anthropologique et l’imaginaire géo-anthropologique du grand public. 
Associées à une programmation de films muets sur les débuts du cinéma d’expédition ainsi qu’à une exposition à la Fondation Jérôme Seydoux – Pathé, ces journées d’étude entendent redonner une place à ce corpus hybride de l’histoire du cinéma, du divertissement populaire et du film ethnographique, sans oblitérer sa dimension coloniale. Organisées en deux temps, elles se donnent pour objectif de dessiner une cartographie et une définition du genre, en interrogeant ses origines et ses modes de fonctionnement, mais aussi en se concentrant sur son « âge d’or », notamment à travers deux exemples : ceux de la « croisière noire » et de la « croisière jaune » de Citroën.