Dans le cadre des Rencontres du CEMS, nous accueillerons Laura Nikolov & Bastian Meiresonne le mardi 28 mai 2019
de 17-19h
au Centre d’Études mongoles & sibériennes
54 boulevard Raspail
Salle P1-01/B1-10, 1er étage
Bastian Meiresonne, directeur artistique du Festival international des cinémas d’Asie de Vesoul (FICA), retracera en image une histoire du cinéma mongol depuis ses débuts, en s’appuyant sur les recherches menées en 2018, afin d’organiser une rétrospective sur le cinéma mongol, comprenant 16 films inédits en France en VOstFr. La discussion qui suivra cette présentation sera l’occasion de revenir sur les modalités de l’organisation de cette rétrospective et ses perspectives en France, en présence de Laura Nikolov, alors directrice de l’Alliance française de Mongolie et présidente d’Otasie, partenaires du projet.
Laura Nikolov et Bastian Meiresonne parleront notamment du film Trace d’une existence, du réalisateur mongol Jigjidsuren Gombojav, qui sera projeté le lundi 27 mai 2019 dans le cadre du programme “l’INALCO fait son cinéma”, à l’auditorium de l’INALCO, à 18h.
Traces d’une existence (1991)
Dans un coin reculé de Mongolie vit Ankhaa, jeune garçon « bâtard »», né du viol de sa mère envoyée à la campagne, par un cadre de la ville. Il a des problèmes d’élocution et vit replié sur lui-même, en évitant son beau-père violent. L’homme ne tolère guère la présence du garçon et va lui mener la vie dure au milieu d’une nature à la beauté sauvage.
Jigjidsuren se fait le témoin d’un épisode de l’histoire de la Mongolie communiste. Le mouvement « Ilgeeltiin ezen » est créé à la fin des années 1970 par Tsedenbal Yumjaa, le dirigeant de la République Populaire de Mongolie. Dans le cadre de la politique d’intégration socialiste visant à effacer les différences entre le monde rural et la vie citadine, on déplace des milliers de jeunes citadins vers les campagnes. “Traces d’une existence” dénonce les conséquences parfois désastreuses de cette politique.
Nous espérons vous retrouver nombreux!
Isabelle Charleux, Grégory Delaplace, Sandrine Ruhlmann & Virginie Vaté