Nous sommes heureux de vous convier à venir à la séance du séminaire des Études mongoles & sibériennes le 19 janvier 2022 pour écouter Eléa Boënnec (Sorbonne Université, Laboratoire MÉDIATIONS), pour une intervention intitulée : « Perspectives mongoles des féminismes globaux et positionnements féministes glocalisés à l’ère du numérique », au Campus Condorcet, 14 cour des Humanités, 93322 Aubervilliers cedex., de14h à 16h, en salle 5.067 (bâtiment de recherche nord).
Il sera également possible d’y accéder en ligne, sur inscription : isacharleux@orange.fr
Abstract
Il n’existe pas de terme mongol pour parler de féminisme. Même chez les activistes pour l’égalité de genre, essentiellement des femmes, le mot feminizm issu du vocable anglophone demeure discret. Cette absence de mouvement féministe mongol serait partiellement due à l’impossibilité pour les citoyennes de s’identifier à un féminisme occidental qui ne prenne pas en compte les spécificités de l’expérience mongole (Jarry-Omarova 2010). Néanmoins, les positionnements vis-à-vis du féminisme semblent se reconfigurer à travers la diversification des moyens de communication et une utilisation accrue des réseaux sociaux, en particulier Facebook. En effet, dans un contexte de quête identitaire, la jeune génération adhère plus facilement à diversité culturelle et sociale rencontrée en partie via les plateformes numériques et laisse envisager une glocalisation des identités, adhérant plus ou moins fortement aux idéologies féministes.
Au plaisir de vous retrouver nombreux,
I. Charleux, G. Delaplace & V. Vaté