Pimenova Ksenia

Anthropologue et Sociologue

Chargée de recherche au Fonds national de la recherche scientifique (FNRS), affiliée au Laboratoire d’Anthropologie des Mondes Contemporains de l’Université Libre de Bruxelles.

Ksenia Pimenova a soutenu une thèse en sociologie, en 2012 à l’EHESS, sous la direction de D. Hervieu-Léger, qui portait sur les transformations institutionnelles, rituelles et identitaires dans le bouddhisme et le chamanisme chez les Touvas de la Sibérie du Sud après la chute de l’URSS. Sa thèse explorait les connexions entre le niveau micro des pratiques et des identités de spécialistes rituels d’un côté, et l’instrumentalisation réciproque de l’État et des religions, de l’autre.
Lors de son postdoctorat au Musée du Quai Branly (2016-2017), elle a commencé à développer un nouveau projet qui porte sur les restes humains archéologiques et leur gestion dans les musées sud-sibériens. Elle s’intéresse notamment à l’attribution de pouvoirs hors commun aux restes humains et aux pratiques rituelles qui leur sont associées. Elle s’inscrit ainsi dans la problématique plus large des rapports entre objets sacrés et institutions culturelles qu’on pourrait penser a priori comme étant religieusement neutres.
Elle mène actuellement une recherche  post-doctorale sur la patrimonialité et le rapatriement des restes humains dans un musée sibérien.

Mots clés
religieux, religions autochtones, chamanisme, bouddhisme, musées, exposition, objets sacrés, restes humains, désécularisation, laïcité, patrimonialité

Terrains
Sibérie du Sud (Touva et Altaï)

Peuples
Touva, Altaïen